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Les bénéfices de pratiquer la danse orientale

Dernière mise à jour : 14 avr. 2021

Un article vraiment intéressant. À lire! Ce texte est la traduction libre de l’article réalisé par le ScienceDaily.



Une nouvelle étude contribue à augmenter la littérature nettement insuffisante au sujet de la danse orientale. Les danseuses s’adonnant à la danse orientale sont moins complexées de leur corps. La grande majorité des femmes qui participent à cette danse axée sur les mouvements du ventre le font parce qu’elles ont du plaisir à le faire, tout en découvrant des mouvements intéressants – et non pas pour se sentir plus sexy. C’est la conclusion de Marika Tiggeraman de l’Université Flinders en Australie, directrice de recherche pour une étude publiée dans le Springer’s journal Sex Roles, sur l’estime corporelle des femmes qui pratiquent «la danse du ventre» dans leur temps libre.


L’estime corporelle est la façon que l’on perçoit son corps, et l’opinion qu’on en a, spécialement au niveau de sa forme et de son poids. Par le passé, des études aux États-Unis et au Royaume-Uni ont démontré que les danseurs HipHop et danses modernes ont une meilleur opinion de leur image que les danseuses exotiques. L’équipe de Tiggemann a voulu contribuer à augmenter la littérature insuffisante au sujet des danseuses de baladi dites «du ventre». Les chercheurs ont donc testé comment les participantes de cette danse, d’allure potentiellement sexuelle et cependant expressive dans ses mouvements musculaires, perçoivent leur corps, et ils cherchent aussi à découvrir quels sont les bénéfices qu’elles en retirent.


Les auteurs ont recruté 112 danseuses de baladi de deux écoles de danse à Adélaïde en Australie, conjointement avec 101 collégiennes qui n’ont jamais pratiqué cette danse auparavant. Les participantes ont complété un questionnaire dans lequel il leur était demandé que qualifier leur corps, de présumer ce que les autres en pensent, et de présumer à quel point les hommes en sont attirés.


Les chercheurs ont constaté que les danseuses «du ventre» considèrent leur corps plus positivement que les autres collégiennes, et sont moins portées à dénigrer leur apparence. Elles ont moins de pensées d’autosabotage, donc elles ne prennent pas au sérieux les mécanismes de pensées négatives des autres.


La majorité des danseuses de baladi prennent plaisir à cette activité parce qu’elle est récréative, tout en donnant l’opportunité de découvrir des mouvements intéressants à accomplir avec leur corps. Tiggemann stipule que ces énoncés raffermissent le fait que la danse «du ventre» est une activité très concrète dans l’expression des mouvements musculaires, donnant la sensation de s’approprier son corps. Ceci permet aux femmes d’être mentalement et physiquement présentes à leur corps, dans l’ici et maintenant, et de se sentir bien avec elles-mêmes.


La plupart des femmes ont noté que la nature potentiellement sensuelle de l’activité n’est pas la raison essentielle de l’appréciation du baladi. Ceci supporte l’idée que les femmes qui participent à cette activité comportant en quelque sorte des allures érotiques et sensuelles le font seulement pour elles-mêmes, et non pas pour se sentir plus sexy et attirantes pour les autres. En fait, les danseuses de baladi questionnées dans le groupe de recherche ont démontré des résultats égaux de sexualisation, ou la capacité à se voir et d’être vus comme des êtres sexuels, à ceux des autres collégiennes.


« La danse orientale est une activité associée à l’image corporelle positive, car les participantes ont tendance à moins se concentrer sur leur apparence extérieure, et plus sur l’expérience corporelle et ce qu’elles peuvent accomplir avec leur corps,» conclut Tiggemann. « Ceci fait partie d’une des rares opportunités qui offre aux femmes un environnement sécuritaire et créatif, pour donner libre cours à l’exploration de la sensualité, et à l’expression de la féminité sexuée.»


Traduction libre de Marie-France Baribeau

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